Le 4 janvier 2024, j’ai souhaité appeler l’attention de Monsieur le Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la technique de la pêche au vif.
Cette méthode de pêche consiste à utiliser des animaux vertébrés vivants comme appâts tels que des poissons, des petits mammifères, des amphibiens, afin d’attirer les poissons carnassiers. Elle implique de les transpercer avec un hameçon avant d’être jetés à l’eau pour les livrer à l’attaque de leur prédateur. L’animal appât peut alors être maintenu plusieurs heures dans d’atroces souffrances en attente de la mort.
Or, des études scientifiques prouvent que de nombreux animaux, y compris les poissons, ressentent la douleur.
Déjà interdite dans de nombreux pays européens comme l’Allemagne, la Suisse, l’Irlande ou encore l’Ecosse, cette pratique particulièrement cruelle apparaît archaïque et est fortement dénoncée par de nombreuses associations de protection des animaux.
Alors que 69% des Français jugent trop faible la prise en compte du bien-être animal par nos institutions, la vente de poissons vivants destinés à servir d’appâts pour la pêche au vif se poursuit, et ceci à contre-courant de l’opinion publique.
D’autres alternatives existent, tels que les leurres imitant les poissons. Aussi, ne serait-il pas temps pour notre pays de prendre les mesures destinées à mettre fin à cette pratique violente et barbare ?
J’ai donc demandé au gouvernement s’il envisage d’interdire la pêche au vif dans les plus brefs délais.