Lors de l’audition du Général de Corps d’Armée André Pétillot, Major général de la Gendarmerie nationale, qui s’est tenue le 6 mars 2024 en commission de la Défense, j’ai tenu, dans un premier temps, à rendre hommage à l’ensemble de nos forces de gendarmerie qui font un travail exceptionnel sur tout le territoire et qui restent très appréciées par nos concitoyens.
Je l’ai ensuite interpellé sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur : les réservistes au sein de la Gendarmerie nationale.
La loi de programmation militaire 2024-2030, promulguée le 1er août 2023, a fixé un objectif visant à atteindre les 100 000 réservistes en 2030. Le Président de la République a même annoncé vouloir atteindre le chiffre d’un réserviste pour deux militaires d’active en 2035.
Afin de permettre cette hausse du nombre de réservistes, parmi les mesures destinées à atteindre ces chiffres, l’âge limite pour faire partie de la réserve opérationnelle a été réhaussé à 70 ans et même jusqu’à 72 ans pour certaines fonctions de spécialistes.
La gendarmerie nationale comptabilise à elle seule environ 30 000 réservistes qui renforcent quotidiennement les gendarmes d’active. Ce nombre devrait être porté à 50 000 en 2027, c’est-à-dire presque un doublement des effectifs d’ici 3 ans au sein de la gendarmerie nationale. C’est donc un défi majeur pour cette grande et belle Institution.
Nous savons tous que le métier de gendarme est un métier difficile, où les risques sont constants, où l’engagement et l’abnégation sont quotidiens. Une carrière complète dans la gendarmerie nationale laisse des traces physiques et psychologiques sur les militaires. Je l’ai donc interrogé sur les dispositions que la Gendarmerie Nationale va mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de 50 000 réservistes et rendre la réserve plus attractive auprès de la jeune génération.