En France, près de 380 000 élevages, toutes espèces confondues, sont concernés par le transport routier. Le transport des animaux doit prendre en compte toutes les mesures nécessaires pour limiter le stress des animaux en respectant les méthodes autorisées par la réglementation.
Or, une enquête publiée par l’association de protection animale Welfarm du 20 avril 2023 met en évidence les lacunes profondes du règlement (CE) n°1/2005 sur le transport des animaux vivants. Lorsqu’ils sont transportés, les animaux se retrouvent dans un environnement inconnu, stressant et sont souvent forcés de côtoyer des animaux qu’ils ne connaissent pas. Cela signifie que même effectué dans les meilleures conditions, le transport restera une épreuve pour eux. Le stress des animaux augmente avec la durée du transport, d’où la nécessité de mettre un terme aux transports les plus longs.
J’ai donc interpellé le Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sur ce sujet afin de lui demander s’il comptait soutenir, lors des prochaines réunions du Conseil de l’Union Européenne, la limitation des temps de transport à huit heures pour les bovins, ovins, caprins, porcins et équins, et à quatre heures pour les transports des volailles et des lapins.
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