Le 18 octobre 2023, à l’occasion de l’audition des professionnels de santé devant la Délégation aux droits des enfants, j’ai pu débattre avec ces derniers sur la formation au repérage des violences commises sur les mineurs.
J’ai par ailleurs tenu à rappeler que le groupe d’études sur les violences intrafamiliales, dont je suis la Présidente, a décidé d’orienter ses travaux selon le triptyque : « Prévenir, Détecter, Accompagner ».
Au sein de ce groupe d’études, nous prônons entre autres, une meilleure mise en réseau des acteurs qui luttent contre les violences intrafamiliales.
Ces réseaux dédiés à la prévention et à la lutte contre ces formes de violences sont indispensables.
La communication et la coordination sont des éléments clés pour assurer leur efficacité.
Les acteurs doivent être en mesure de partager des informations et de coopérer pour répondre rapidement et efficacement aux situations de violences intrafamiliales. Même si des initiatives locales existent, il est important qu’elles soient effectives au niveau national.
Les professionnels de la santé, les enseignants, les travailleurs sociaux sont des interlocuteurs de proximité fréquemment sollicités par les familles ou les institutions.
Mais la détection des violences sexuelles sur les mineurs nécessite une formation spécifique permettant aux professionnels qualifiés d’intervenir dans ce type de situations.
Aujourd’hui, de nombreuses associations fournissent des indications sur le repérage et sur la conduite à tenir face à des victimes mineures de violences sexuelles. Pourtant, aucune doctrine globale n’existe.
Retrouvez ma question en cliquant sur la vidéo ci-dessous.