L’augmentation de la part des mineurs, de plus en plus jeunes, dans la délinquance notamment par des faits de violence physique et dans la criminalité, est aujourd’hui un constat que l’on ne peut plus ignorer. Le pédopsychiatre Maurice Berger, exerçant dans un Centre Éducatif Renforcé, affirme même que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves.
Le Sénat a rendu le 21 septembre dernier, un rapport d’information constatant la perte d’intérêt des pouvoirs publics pour cette réalité qu’est la délinquance des mineurs. En effet, ils ont pu distinguer l’absence de « photographie complète et actuelle de ce phénomène ». Pourtant, si la proportion des mineurs impliqués dans l’ensemble de la délinquance n’est que de 20 %, ils sont surreprésentés dans certaines affaires : violences sexuelles sur mineurs (46 %), vols violents (40 %), coups et blessures volontaires sur moins de 15 ans (30 %).
Dans une tribune co-écrite par David Lisnard, l’essayiste Naïma M’Faddel et le docteur Maurice Berger, publiée dans le Figaro du 12 septembre 2022, ils pointaient la désinhibition des jeunes délinquants et l’inadaptation des sanctions les concernant.
Dans le prolongement des déclarations et propositions d’évolutions législatives exprimées par David Lisnard à la suite de l’agression particulièrement violente ayant eu lieu dans la commune de Cannes le 29 août dernier, à l’encontre d’une personne âgée de 89 ans, j’ai déposé une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la délinquance des mineurs qui se déclinera en amendement au projet de loi LOPMI (Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur).
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