Dans le cadre de l’examen en première partie du projet de loi de finances pour 2026, j’ai déposé deux amendements visant à préserver des dispositifs fiscaux essentiels à la justice sociale et à la protection des plus vulnérables.
Le premier amendement propose de maintenir l’exonération d’impôt sur le revenu des indemnités journalières versées aux personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD). Supprimer cette exonération reviendrait à faire peser une charge fiscale supplémentaire sur des personnes déjà confrontées à des pathologies graves, chroniques et invalidantes, comme le cancer, le diabète insulinodépendant ou la sclérose en plaques. Ces indemnités ne sont pas un revenu ordinaire, mais une aide temporaire pour compenser une perte liée à l’incapacité de travailler. Les imposer serait non seulement injuste, mais aussi contraire à l’esprit de solidarité qui fonde notre système de protection sociale.
Le second amendement vise à s’opposer au remplacement de l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite par un abattement forfaitaire de 2 000 € par foyer fiscal. Cette réforme pénaliserait particulièrement les retraités des classes moyennes, et plus encore ceux vivant seuls – souvent des femmes – pour qui l’augmentation d’impôt pourrait être significative. Elle risquerait aussi d’entraîner des hausses de CSG pour certains foyers modestes jusque-là exonérés. Il est essentiel de ne pas fragiliser davantage ces publics et de conserver un mécanisme fiscal équitable, tenant compte de la diversité des situations.
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