La délinquance des mineurs est un problème majeur qui doit être jugulé.
Le 20 décembre 2023, le Ministère de la Justice a publié des chiffres alarmants : 168 900 mineurs ont été impliqués dans des affaires de délinquance en 2022, soit 2,5% de la population âgée de 10 à 17 ans.
Plus inquiétant encore, le Ministre de la Justice a reconnu lors des questions au gouvernement du 9 avril 2024 que les faits de violence commis par des mineurs ont augmenté de 40% depuis le début de l’année 2023.
Ces statistiques alarmantes dressent le portrait d’une violence juvénile en pleine expansion, avec des actes de plus en plus graves et des auteurs et victimes de plus en plus jeunes.
Pourtant, c’est le même Garde des Sceaux qui a émis un avis « très défavorable » à l’amendement au Projet de loi sur l’orientation et la programmation de la justice 2023-2027 que j’ai défendu, découlant de ma proposition de loi d’octobre 2022.
Élaborée en collaboration avec David Lisnard, maire de Cannes et Président de Nouvelle Énergie, celle-ci visait déjà à renforcer la lutte contre la délinquance des plus jeunes.
Compte tenu du caractère impératif du renforcement de la lutte contre cette délinquance, nous avons estimé urgent et nécessaire de l’approfondir et de rédiger une proposition de résolution pour la compléter.
Ces deux textes constituant un véritable plan de lutte contre la délinquance des mineurs.
« Il est temps d’en finir avec l’impunité des mineurs violents et délinquants et de mettre un terme à l’impuissance publique, qui pénalise tant les victimes et constitue l’une des causes de la crise civique et démocratique que nous traversons. Il est possible et urgent d’adopter un arsenal de mesures adaptées à notre époque pour assurer la sécurité » (David Lisnard, Maire de Cannes et Président de Nouvelle Énergie).
« Le code de la justice pénale des mineurs doit impérativement évoluer pour s’adapter à la montée de la violence juvénile qui engendre trop souvent des drames, une insécurité du quotidien, des incivilités. Ces actes de plus en plus violents doivent être réprimés avec fermeté et doivent impliquer la responsabilité des parents. Les sanctions doivent être dissuasives et adaptées à la gravité des faits par des peines rapides et fortes ayant un impact préventif, répressif et éducatif» (Alexandra Martin, Députée de la 8ème circonscription des Alpes-Maritimes).
Retrouvez ces deux textes ci-dessous: