Selon la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques), 200 000 emplois sont actuellement à pourvoir dans les services à la personne (ménage, garde d’enfants, auxiliaires de vie, emploi auprès des personnes handicapées…).
D’ici 2030, le vieillissement de la population française nécessitera, à lui seul, la création de 800 000 places de services à domicile.
Or, ce « virage domiciliaire » ne pourra se faire que dans la mesure où les pouvoirs publics prendront en compte la territorialisation de l’organisation des soins, l’allocation de ressources orientée vers la performance des prises en charge et l’amélioration de la gestion des ressources humaines.
Malheureusement, à l’heure où les secteurs de l’aide à domicile et de la petite enfance font apparaître des scandales liés à des défauts de qualité et de sécurité pour les bénéficiaires de ces services, le gouvernement s’apprête à supprimer des critères indispensables de recrutement.
En parallèle, les disparités départementales de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ne permettent pas d’apporter un service homogène à l’ensemble de nos concitoyens.
Alors que les discussions à l’Assemblée nationale concernant la proposition de loi sur le « bien vieillir » n’ont pu aboutir lors de son examen en première lecture en avril dernier, j’ai donc décidé d’interpeller les ministères concernés par ces problématiques à partir de deux questions écrites que vous trouverez en pièces jointes :
- Une question au ministre de l’économie et des finances sur l’ubérisation des services de l’aide à domicile,
- Une question écrite au ministre des solidarités sur l’instauration d’un tarif socle de l’Aide Personnalisée d’Autonomie.
En effet, alors que le développement de formations préparant les salariés du secteur de l’aide à domicile devrait être une priorité, le gouvernement doit absolument tout mettre en œuvre pour améliorer la prise en charge globale des publics fragiles.
Retrouvez mes deux questions écrites en cliquant sur les photos suivantes :