À l’occasion de son déplacement dans les Alpes-Maritimes, Nora Tirane Fraisse, fondatrice et déléguée générale de l’Association Marion la Main tendue dans les Alpes-Maritimes, a tenu à évoquer notre collaboration.
Après la visite du Pôle académique dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire (une première en France) et entre deux conférences (à Grasse et à Saint-Laurent-du-Var), elle a enchaîné les rendez-vous et apparitions médiatiques pour expliquer qu’il est temps de marquer l’acte II de la lutte contre le harcèlement scolaire, comme nous le préconisons dans une proposition de loi déposée en mars dernier.
La création d’un délit pénal de harcèlement scolaire a certes permis de poser le cadre légal du harcèlement scolaire, mais il n’a pas fait cesser concrètement le harcèlement dont sont victimes nos enfants.
Le temps pénal qui, dans notre pays se compte en années, n’est pas le temps de la victime qui a besoin qu’une réponse concrète et rapide lui soit apportée.
C’est pourquoi, nous proposons d’améliorer la réponse disciplinaire au sein de l’établissement et de prévoir une meilleure transparence dans l’information donnée aux familles des victimes et des agresseurs.
Les communes également ont un rôle à jouer dans cette lutte, notamment en formant les personnels périscolaires.
C’est tout le sens du rendez-vous que nous avons eu avec David Lisnard, Maire de Cannes et Président de l’Association des Maires de France, pour conduire cette réflexion à la fois en local et au global.
Nous aurions tort de limiter le harcèlement à l’enceinte scolaire. Il s’immisce dans tous les aspects de la vie de nos enfants à commencer par leurs activités périscolaires et bien sûr sur les réseaux sociaux.
Je suis heureuse et honorée de notre coopération pour faire du harcèlement scolaire l’affaire de tous.
Retrouvez une partie de l’interview de Nora Tirane Fraisse sur France 3 du 23/09/24 dans laquelle elle évoque notre travail commun :