C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai assisté à la cérémonie d’hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962.
La fin de ce conflit s’est traduit, pour toutes ces femmes et tous ces hommes qui avaient choisi la France au nom du sang, par le déchirement, l’horreur, la fuite et l’exil.
Comme l’a souligné David Lisnard, c’est par la loi du 23 février 2022 que notre pays s’est enfin engagé dans une politique de réparation. Il a d’ailleurs, à cette occasion, rappelé mon intervention auprès de Jean-Marie Bockel, Président de la Commission d’indemnisation des Harkis, qui a permis d’inscrire la Cité des Mimosas sur la liste des sites d’accueil éligibles à cette reconnaissance dans la continuité des actions menées par la Ville de Cannes.
Continuons à nous battre aux côtés des Harkis et de leurs associations pour que cette page de notre histoire se transmette et pour une réparation plus juste.