Gendarmerie nationale : l’objectif de 50 000 réservistes en 2027 est-il crédible ?

Le 30 octobre 2024, en commission Défense, j’ai interpellé ma collègue rapporteure de la mission « gendarmerie nationale » au sein du projet de loi de finances 2025.

En effet, alors que nous avons examiné, ces dernières semaines, les crédits des missions budgétaires de la Défense, il me semblait essentiel d’attirer l’attention du Gouvernement sur les objectifs définis par la loi de programmation militaire 2024-2030 d’atteindre le nombre de 50 000 réservistes à l’horizon 2027 dans la gendarmerie nationale.

A cette occasion, j’ai souhaité rendre hommage au professionnalisme des gendarmes, à leur disponibilité et à leur engagement quotidien au service de la population parfois jusqu’au sacrifice ultime.

La gendarmerie couvre 96% des 35 000 communes françaises. Les gendarmes sont en première ligne face à la recrudescence des tensions sociales. Ils doivent aussi affronter des violences de plus en plus nombreuses même dans les villages qui jusqu’à ce jour étaient épargnés, des violences intrafamiliales, des violences urbaines avec une délinquance juvénile en constante augmentation.

Ils doivent également répondre à une demande croissante de proximité de la part de nos concitoyens.

Pour répondre à ces enjeux, la LPM 2024-2030 a fixé des objectifs ambitieux à la gendarmerie : doublement de sa présence sur la voie publique d’ici 2030, montée en puissance de sa réserve opérationnelle jusqu’à 50 000 réservistes en 2027.

Retrouvez ma question ci-dessous :

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