Le 22 octobre 2025, j’ai interrogé Emmanuel Chiva, délégué général de l’Armement, en commission Défense, sur la situation préoccupante de notre filière spatiale de défense. En France, nous avons deux maîtres d’œuvre de renommée mondiale, dont Thalès Alenia Space situé dans ma circonscription à Cannes, qui développent depuis près de 40 ans des satellites de renseignement et de télécommunications militaires.
Mais aujourd’hui, leurs salles blanches sont vides : les derniers développements des satellites CSO et Syracuse datent de plus de quatre ans, et rien de nouveau n’est en cours. Cela met en danger non seulement ces industriels mais aussi leurs équipementiers, détenteurs d’un savoir-faire unique en Europe.
Pendant que l’Allemagne investit 35 milliards d’euros dans son secteur spatial de défense et que l’Italie accélère son plan PNRR, j’ai souhaité savoir quelles sont les intentions de la DGA pour relancer rapidement les programmes IRIS, Syracuse 5, EGIDE et CELESTE. En effet, il est urgent de préserver notre autonomie et notre expertise dans ce domaine stratégique.



