Le mardi 16 avril 2024, le Centre hospitaliser Simone Veil de Cannes a subi une cyberattaque d’ampleur.
La préparation et la réactivité des professionnels hospitaliers – entraînés à cet exercice – ont permis de circonscrire l’assaut.
Les attaques de ce type se multiplient à l’encontre des établissements publics de santé. Outre la perturbation des services de soins qu’elles génèrent, elles mettent en péril la confidentialité des données et informations médicales des patients.
L’attaque perpétrée contre l’hôpital d’Armentières, en février dernier, et le vol des dossiers médicaux de plus de 950.000 patients, suscitent en effet toutes les inquiétudes.
Pourtant, des moyens de prévention et de sécurisation des logiciels existent. Récemment, une tentative de cyberattaque contre les hôpitaux niçois a été déjouée, grâce à des pares-feux.
Seulement, ces dispositifs de sécurité représentent un coût certain pour des établissements dont la première mission est d’assurer des soins.
C’est la raison pour laquelle, j’ai interpellé Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, au moyen d’une question écrite.
Je l’y invite à mieux protéger les centres hospitaliers de ces attaques en ligne et lui demande d’allouer des moyens pour leur permettre de s’équiper en matériels de protection informatique.
Dans un monde où l’information devient clé, l’Etat doit être en mesure d’assurer la sécurité de nos données de santé.
Retrouvez ma question écrite en cliquant sur les photos ci-dessous :