« J’ai obéi. Malgré ma vie, contre ma vie, j’ai fait ce geste monstrueux de pousser ma vie sous les balles et de l’y maintenir » : témoignage poignant repris par Maurice Genevoix dans son livre « Ceux de 14 ».
Commémorer le 11 novembre, c’est rendre hommage au sacrifice de toute une génération en 1914. C’est aussi penser à 1945 qui marque l’espérance d’une paix installée. A nos soldats aussi de la troisième génération du feu en Indochine, en Algérie. En 1989, nous avons pensé qu’une paix durable allait pouvoir s’installer. Nos soldats en opérations extérieures ont toujours su que cette paix était fragile.
Aujourd’hui, en Ukraine, nous vivons le retour de la guerre de haute intensité. Nous reprenons conscience de l’importance de la défense nationale et la nécessité d’une adhésion de tous aux valeurs qu’elle véhicule.
C’est aussi ça le sens de ce 11 novembre et de l’héritage que nous ont laissé les 1,6 millions de Français et Françaises « morts pour la France » depuis 1914 et que nous avons célébrés aujourd’hui à Cannes, Mandelieu La Napoule, Théoule sur Mer et Vallauris