Ancienne présidente du groupe d’études sur les violences intrafamiliales, je sais combien les enseignants et autres personnels d’éducation sont en première ligne dans la prévention, la détection et le signalement de la maltraitance infantile.
Ils sont ainsi régulièrement exposés aux représailles des auteurs de violences qui dans 80 % des cas sont l’un des deux parents de l’enfant concerné.
Parce qu’ils connaissent les conséquences de leur repérage – qui bouleverse un équilibre familial déjà fragile – ils sont confrontés à de difficiles cas de conscience et sont parfois amenés à y renoncer au risque d’éprouver une responsabilité coupable dans les cas les plus graves.
Indispensables pour assurer la sécurité des enfants qui leur sont confiés, j’ai demandé à la Ministre de l’Education nationale d’envisager non seulement des solutions pour assurer l’anonymat de leur signalement mais également une meilleure formation initiale et continue.
L’école de la République doit mieux protéger ceux qui garantissent la protection des enfants. Retrouvez ma question en cliquant sur le document ci-dessous :