À l’occasion de la délégation aux droits des enfants du mardi 26 septembre 2023, j’ai interrogé Mme Sylviane Giampino, Présidente du Conseil de l’enfance et de l’adolescence du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) sur la nécessité de prendre en compte la sécurité affective de nos enfants.
Entre 2014 et 2021, la consommation de psychotropes chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de 62,58 % pour les antidépresseurs ; 78,07 % pour les psychostimulants et de 155,48 % pour les hypnotiques et sédatifs.
Les aides psychothérapeutiques, éducatives et sociales recommandées en première intention sont peu à peu substituées par des pratiques médicamenteuses.
C’est pourquoi j’en appelle à une prise en compte de la sécurité affective de nos enfants dès le plus jeune âge.
Je suis convaincue que le changement de paradigme dans la politique d’accueil du jeune enfant serait de nature à résoudre la crise des vocations dans les métiers de la petite enfance.
Faire de la qualité « affective » de l’accueil du jeune enfant une priorité est un pré-requis pour bâtir une société bien-traitante et bien-traitée.
Retrouvez ma question en cliquant sur la vidéo ci-dessous :